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CON-VINCE : Les LNS Covid-19 Fighters contribuent à un projet de recherche national grâce à leur expertise en virologie

CON-VINCE : Les LNS Covid-19 Fighters contribuent à un projet de recherche national grâce à leur expertise en virologie
2020 06-04
(Deutsche Fassung, siehe unten)

En tant qu’acteur clé de la santé au service des citoyens du Luxembourg et de la Grande Région, le LNS apporte son expertise à l’étude baptisée « CON-VINCE ». Ce projet de recherche, lancé en avril sous les auspices de la Research Luxembourg Covid-19 Task Force, vise à étudier la dynamique et la propagation du SARS-CoV-2 au sein du Grand-Duché.

Comment fonctionne CON-VINCE ?

CON-VINCE s’appuie sur des tests de dépistage effectués sur des participants adultes. Ceux-ci sont divisés en trois groupes : les personnes non-infectées et donc exemptes de symptômes, les personnes actuellement infectées avec des symptômes faibles ou sans symptômes et les personnes déjà guéries. Tout d’abord, les tests sont effectués par PCR (Polymerase chain reaction), méthode qui permet de détecter le SARS-CoV-2 par des prélèvements nasopharyngés. Ensuite, les échantillons de sang sont également testés pour détecter les anticorps spécifiques au virus. Les participants dont les résultats sont positifs mais qui présentent des symptômes faibles ou ne présentent pas de symptômes seront suivis pendant une période d’un an, tout comme les personnes non infectées.

Quel est l’objectif de CON-VINCE ?

CON-VINCE a pour but d’aider le gouvernement à prendre des décisions scientifiquement fondées. Afin d’obtenir des échantillons représentatifs, environ 1 800 personnes ont été sélectionnées pour des tests. Il est important de détecter les porteurs de virus présentant de symptômes faibles ou ne présentant pas de symptômes, car ils jouent un rôle majeur dans la propagation du virus, mais ne sont souvent pas reconnus comme porteurs. Cependant, afin de prendre des mesures pour contenir la propagation du COVID-19, tous les porteurs du virus SARS-CoV-2 doivent être détectés afin que l’on puisse estimer le nombre de cas non signalés.

Quel est le rôle du LNS ?

L’étude CON-VINCE est réalisée par un consortium d’instituts de recherche nationaux, qui comprend le LNS, l’Institut luxembourgeois de la santé (LIH), le Centre luxembourgeois de biomédecine systémique (LCSB), ainsi que les partenaires associés TNS-Ilres et les laboratoires Ketterthill, Laboratoires Réunis et BioneXt Lab. Le LNS contribue directement avec son laboratoire de virologie-sérologie du Département de microbiologie. Le rôle des virologistes du LNS comprend la réalisation et l’analyse des tests, l’établissement du protocole d’étude et la mise en place du « case report form » (CRF), ainsi qu’un rôle de conseil dans l’interprétation des résultats.

Quel est le potentiel de l’étude ?

Avec CON-VINCE – et grâce à sa petite taille et à ses ressources considérables – le Luxembourg est le premier pays au monde à réaliser systématiquement une étude scientifique de ce type en utilisant un échantillon représentatif de l’ensemble de sa population. Les résultats sont donc l’objet d’attention internationale, et sont publiés dans les médias spécialisés. Début mai, les premiers résultats ont montré qu’environ 2 % de la population avait déjà été exposée au virus. À long terme, le Luxembourg espère utiliser ces informations solides pour garder une longueur d’avance sur la maladie.

 

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CON-VINCE: LNS Covid-19 Fighter tragen mit Virologie-Expertise zu nationalem Forschungsprojekt bei

Als zentraler Gesundheitsakteur im Dienste der Menschen in Luxemburg und der Groß-Region trägt das LNS mit seiner Expertise auch zur sogenannten CON-VINCE-Studie bei. Dieses im April unter der Schirmherrschaft der Research Luxembourg Covid-19 Task Force gestartete Forschungsprojekt verfolgt das Ziel, die Dynamik und Verbreitung des Virus im Großherzogtum zu untersuchen.

Wie läuft CON-VINCE ab?

CON-VINCE baut auf Screening-Tests auf, die an erwachsenen Teilnehmern durchgeführt werden. Diese sind in drei Gruppen unterteilt: nicht infizierte und demnach symptomfreie Personen, aktuell infizierte Personen mit geringfügigen oder gar keinen Symptomen, sowie bereits wieder genesene Personen. Die Tests werden zunächst mittels PCR zum Nachweis von SARS-CoV-2 Nasopharynx Abstrichen durchgeführt. Anschließend werden auch Blutproben zum Nachweis von Antikörpern gegen das Virus untersucht. Positiv getestete Teilnehmer, die schwache oder keine Symptome haben, werden über einen Zeitraum von einem Jahr beobachtet; dasselbe gilt für nicht infizierte Personen.

Welches Ziel hat CON-VINCE?

CON-VINCE soll der Regierung helfen, wissenschaftlich fundierte Entscheidungen zu treffen. Um zu repräsentativen Stichproben zu gelangen, wurden rund 1.800 Testpersonen ausgewählt. Die Erfassung von Virusträgern mit schwachen oder keinen Symptomen ist deshalb so wichtig, weil diese eine wesentliche Rolle bei der Ausbreitung des Virus spielen, oftmals aber nicht als Virusträger erkannt werden. Um Maßnahmen zur Eindämmung der Ausbreitung von COVID-19 zu ergreifen, müssen aber alle Träger des SARS-CoV-2-Virus erfasst werden, um so die „Dunkelziffer” einschätzen zu können.

Welche Rolle spielt das LNS?

Die CON-VINCE-Studie wird von einem Konsortium nationaler Forschungseinrichtungen umgesetzt, dem neben dem LNS das Luxembourg Institute of Health (LIH), das Luxembourg Center for Systems Biomedicine (LCSB), sowie als assoziierte Partner TNS-Ilres und die Laboratorien Ketterthill, Laboratoires Réunis bzw. BioneXt Lab angehören. Das LNS ist direkt mit dem Virologisch-Serologischen Labor der Abteilung Mikrobiologie involviert. Die Rolle der LNS-Virologen umfasst die Durchführung und Analyse der Tests, das Erstellen des Studienprotokolls und der „Case Report Form“ (CRF), sowie eine beratende Funktion im Kontext der Interpretation der Ergebnisse.

Was ist das Potential der Studie?

Mit CON-VINCE – die geringe Größe des Landes und seine guten Ressourcen machen es möglich – ist Luxemburg das erste Land der Welt, das systematisch eine wissenschaftliche Studie dieser Art anhand einer repräsentativen Stichprobe seiner gesamten Bevölkerung durchführt. Die Ergebnisse finden deshalb auch auf internationaler Ebene Beachtung – und werden in Fachmedien veröffentlich. Erste Ergebnisse Anfang Mai haben gezeigt, dass rund 2 % der Bevölkerung bereits mit dem Virus Kontakt hatten; langfristig hofft Luxemburg mit Hilfe solcher fundierter Informationen der Krankheit einen Schritt voraus zu sein.