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Friedrich Mühlschlegel – Bestmögliche Versorgung der Bevölkerung

Friedrich Mühlschlegel – Bestmögliche Versorgung der Bevölkerung
2020 06-11
(Version française ci-dessous)

Erzählen Sie uns ein wenig von Ihrer Erfahrung und wie Sie zum Covid-19 Fighter wurden.

Zunächst einmal ist der Kampf gegen COVID-19 in meinen Augen kein Krieg. COVID-19 kennt keine Grenzen und betrifft nicht nur einzelne Länder. Es geht vielmehr darum, dass Menschen unabhängig von ihrer Nationalität als Team gegen dieses Virus kämpfen. Einzelne Menschen oder Länder haben da keine Chance.

Was mich selbst angeht, so habe ich mich schon immer für Infektionskrankheiten interessiert. Während meines Medizinstudiums habe ich eine Auszeit genommen, um an einer Feldstudie in Afrika teilzunehmen und diese mit zu koordinieren. Dabei ging es darum, immunologische Tests für die Schnelldiagnose der dort am weitesten verbreiteten parasitären Infektionen zu entwickeln. Dies erforderte sowohl wissenschaftliche Strenge als auch die Fähigkeit, komplexe und häufig herausfordernde Szenarien vor Ort zu bewältigen.

Nach der Universität habe ich mich dann auf medizinische Mikrobiologie spezialisiert und wurde in der Labordiagnose aller menschlichen Krankheitserreger ausgebildet. Parallel dazu begann ich ein Forschungsprogramm zu Mikroben, die für Patienten mit einem schwachen Immunsystem tödlich sind. Damals beschäftigten sich nur sehr wenige Menschen mit solchen spezifischen mikrobiellen Krankheitserregern, und wir machten einige wichtige grundlegende Entdeckungen dazu, wie sie Krankheiten verursachen.

Ich habe auch in einer großen Krankenhausstruktur mit mehreren Standorten in England, sowie im dortigen akademischen Umfeld gearbeitet. In England stand ich in Sachen Infektionen oft an vorderster Front, habe Patienten besucht und war mit Blick auf das Patienten-Management auf der Intensivstation beratend tätig. Zudem war ich im Bereitschaftsdienst tätig, also auch nachts, und war deshalb direkt u.a. mit Schweinegrippe, SARS und MERS-CoV konfrontiert.

Im Laufe der Jahre habe ich darüber hinaus viel akademische Arbeit zu Infektionskrankheiten geleistet und in diesem Zusammenhang auch zunächst eine mikrobiologische Abteilung mit 60 Mitarbeitern und dann ein großes umfassendes Laborsystem mit 365 Mitarbeitern geleitet. Ich konnte viel Erfahrung zur Steuerung relevanter Prozesse in der Medizin sammeln, sowie zur wirkungsvollen transversalen Umsetzung von Laborresultaten im Klinikalltag zum Wohle der Patienten. Alle Erfahrungen sind auch bei der Arbeit mit dem Team des LNS extrem nützlich.

Das LNS ist eine fantastische Institution im besten Sinne des Wortes. Es ist diversifiziert aufgestellt, und viele unserer Abteilungen oder Zentren tragen direkt oder indirekt zum Kampf gegen COVID-19 bei. Für mich ist es logisch, dass ein staatliches Labor der Größe und der Bedeutung des LNS eine führende Rolle spielen muss.

Welche Rolle spielen Sie selbst im Covid-19-Fighter Team des LNS?

Als Direktor des LNS ist es meine Aufgabe, die involvierten Abteilungen zu unterstützen und sicherzustellen, dass diese effizient zu den unterschiedlichen Aspekten des Kampfes gegen COVID-19 beitragen können. Wir müssen zudem dafür sorgen, dass die andere Dienststellen weiterhin funktionieren und dass unser Personal sicher arbeiten kann.

Wie arbeiten Sie mit anderen Institutionen bei der Bekämpfung von Covid-19 zusammen?

Es ist von entscheidender Bedeutung, dass wir eng mit allen beteiligten Einrichtungen wie den Krankenhäusern, Regierungsstellen und privaten Laboren zusammenarbeiten. Und da das LNS ja auch ein Forschungslabor ist, helfen wir bei der Durchführung von Forschungsaktivitäten, die zur Bekämpfung der Krankheit beitragen.

„Fight“, oder: Kampf, das bedeutet harte Arbeit und Entschlossenheit. Welche Hürden mussten Sie bisher nehmen?

Jede Hürde kann überwunden werden. Unser Team passt sich sehr schnell an neue Situationen an und stellt sich der jeweiligen Herausforderung. Ich erlebe hier täglich Unterstützung von allen Seiten sowie die Bereitschaft, gemeinsam voranzukommen.

Was war bisher für Sie der Höhepunkt Ihres Kampfes gegen Covid-19?

Zu sehen, wie Menschen als Team zusammenkommen uns sich gegenseitig unterstützen. Dies alles unabhängig davon, ob sie im Labor oder zu Hause arbeiten. Ich bin sehr stolz darauf, dies miterleben zu dürfen.

Was werden Sie tun, wenn Sie Covid-19 besiegt haben?

Für mich hat COVID-19 einmal mehr gezeigt, dass Gesundheit ein zentrales Thema in jedem Land ist. Es ist deshalb wichtig, dass Regierungen Systeme aufbauen, die den Menschen die bestmögliche Versorgung bieten. Dafür werde ich mich weiterhin einsetzen – zusammen mit unserem Team.

 

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Friedrich Mühlschlegel – Offrir les meilleurs soins possibles à la population

Parlons de votre expertise et comment vous en êtes venu à combattre le Covid-19.

Tout d’abord, à mon avis, combattre le Covid-19 n’est pas une guerre. Le Covid-19 ne connaît pas de frontières, ne se limite pas à des pays individuels. Il s’agit de rassembler des êtres humains, quelle que soit leur nationalité, et de former une équipe pour combattre ce virus. Un seul individu ou pays ne réussira pas.

Je me suis toujours intéressé aux maladies infectieuses. Pendant mes études de médecine, j’ai pris un congé pour participer à une étude de terrain en Afrique afin de mettre au point des tests immunologiques pour le diagnostic rapide des principales infections parasitaires. Cela demandait à la fois de la rigueur scientifique, mais également la capacité de gérer des scénarios complexes et souvent difficiles sur le terrain.

Après mes études, je me suis spécialisé en microbiologie médicale et j’ai été formé au diagnostic en laboratoire de tous les agents pathogènes humains. En parallèle, j’ai lancé un programme de recherche sur les microbes qui s’attaquent aux patients dont le système immunitaire est faible. À l’époque, très peu de gens se penchaient sur ces agents pathogènes microbiens spécifiques et nous avons fait d’importantes découvertes fondamentales sur la manière dont ils provoquent des maladies.

J’ai également travaillé dans une grande structure hospitalère et dans le milieu académique en Angleterre. J’ai fait des visites et donné des conseils sur la gestion des patients en soins intensifs – j’ai été disponible pour donner des conseils en journée et durant la nuit pendant de nombreuses années. C’est à cette période que j’ai été confronté à la grippe porcine, au SRAS, au MERS-CoV ainsi qu’à d’autres épidémies.

Au fils des ans, j’ai également effectué de nombreux travaux universitaires dans le domaine des maladies infectieuses et j’ai été responsable, entre autres, de la gestion d’un département de microbiologie de 60 personnes, puis d’un vaste réseau de laboratoires où travaillaient quelques 365 personnes. J’ai donc acquis une grande expérience dans la gestion des processus pertinents en médecine et dans la manière de traduire transversalement les résultats de laboratoire en une action clinique significative profitant au patient. Je pense que ce bagage et cette expérience sont très utiles pour travailler avec l’équipe du LNS.

Notre laboratoire est une institution fantastique, très diversifiée, et nombre de nos départements et centres contribuent directement ou indirectement à la lutte contre le Covid-19. Pour moi, il est logique qu’un laboratoire national de cette taille, de cette pertinence et de cet impact ait un rôle de premier plan.

Quel est votre rôle dans l’équipe de lutte contre le Covid-19 au LNS ?

En tant que directeur du LNS, mon rôle est de soutenir les différents départements et centres du LNS et de m’assurer qu’ils peuvent contribuer aux divers aspects de la lutte contre le Covid-19. Nous devons, d’une part, veiller à ce que les autres services continuent à fonctionner et, d’autre part, à ce que notre personnel soit en sécurité.

Comment coopérez-vous avec les autres institutions dans la lutte contre le Covid-19 ?

Il est essentiel que nous collaborions étroitement avec toutes les institutions concernées, telles que les hôpitaux, les agences gouvernementales et les laboratoires du secteur privé. Comme le LNS est actif dans la recherche, nous avons également la responsabilité de soutenir et de mener des activités de recherche qui contribuent à la lutte contre la maladie.

« Fight » , ou : combat, est synonyme de travail acharné et de détermination : quels sont les obstacles auxquels vous avez dû faire face ?

Chaque obstacle peut être surmonté. Nos équipes s’adaptent très rapidement aux nouvelles situations et relèvent le défi. Je ressens chaque jour le soutien de toutes parts et la volonté d’avancer ensemble.

Quel a été le moment fort depuis le début de la lutte contre le Covid-19 ?

Voir comment les gens forment une équipe, montrent leur soutien, qu’ils travaillent directement en laboratoire ou à la maison. Je suis très fier d’en avoir été témoin.

Que ferez-vous une fois que vous aurez battu le Covid-19 et mis fin à ce combat ?

Pour moi, le Covid-19 a montré une fois de plus que la santé est une responsabilité essentielle de tout pays. Il est important que les gouvernements mettent en place des systèmes qui offrent les meilleurs soins possibles à la population. C’est ce que je continuerai à défendre et ce pourquoi je me battrai encore avec notre équipe.