Le jeudi 21 mars, le LNS a eu le plaisir d’accueillir Pr Noël M. MANGA, investigateur du projet CARES (Casamance Research Program on HIV-Resistance and Sexual Health) et Pr Evelyne S. DIOM, arrivant du Sénégal de la région de Ziguinchor pour une visite au Luxembourg, accompagnés de Henri Goedertz, président de SAN-ACCESS (Stops AIDS Now and Access) et du Dr Victor Arendt, infectiologue au CHL.
Depuis 2018, le LNS est impliqué dans ce programme qui vise à améliorer l’état de santé de la population de la Casamance au Sénégal et en Guinée-Bissau, et ce en renforçant les capacités des systèmes de santé à prendre en charge au niveau clinique et communautaire tous les problèmes liés à l’infection par le VIH, le virus de l’hépatite B (VHB) et le papillomavirus (HPV). En effet, le VIH, le VHB – première cause de mortalité par maladie du foie – et le HPV, qui cause le cancer du col de l’utérus, sont tous à l’origine de problèmes graves de santé publique en Afrique de l’Ouest.
Le département de Microbiologie et le laboratoire de cytologie gynécologique du National Center of Pathology du LNS collaborent avec ENDA-Santé, SAN-ACCESS et le CHL pour atteindre les objectifs fixés dans ce projet. Par ailleurs, ce projet vise aussi, au-delà de la détection du virus HPV, à mettre en place un dépistage du cancer du col de l’utérus par cytologie, et à aider à établir un laboratoire d’Anatomie Pathologique à Ziguinchor.
Au cours de la première phase de ce programme (2018-2022), de nombreux services ont été rendus pour améliorer le système de santé, que ce soit au niveau de la mise à disposition d’équipements techniques, de la formation du personnel sur site, du renforcement de la capacité en personnel, du dépistage de la population et du traitement des personnes infectées.
Aujourd’hui, ce programme se poursuit dans une deuxième phase qui correspond à la consolidation de ce qui a déjà été mis en place, principalement une amélioration du dépistage et une spécialisation du diagnostic. Elle s’articulera également sur l’échange d’information, sur la formation au Luxembourg et sur site (en Casamance et en Guinée-Bissau) avec des équipes conjointes (Luxembourg – Sénégal), sur le renforcement des équipements dans les structures sanitaires pour la recherche clinique et renforcement également de la synergie entre les structures sanitaires et les ONG partenaires.
Avec le lancement de cette phase 2 du projet, le LNS réaffirme ainsi son engagement humanitaire en matière de santé publique.