Pour qu’un acteur de la santé comme le LNS puisse remplir son rôle central en temps de crise, de nombreuses compétences sont nécessaires. Au centre de tout cela se trouvent les experts de la santé. Mais leur contribution à la gestion de la crise de la COVID-19 n’aurait pas été possible sans une expertise dans les domaines des ressources humaines, des technologies de l’information, de l’infrastructure et de la logistique et, enfin, des finances.
Les services mentionnés plus haut constituent les piliers du département administratif, finances et services support, et ont formé l’épine dorsale du LNS dans la lutte contre la COVID-19, comme le résume Alain Leriche, directeur financier a.i. : « Même en temps normal, le LNS est une organisation très diversifiée avec des exigences spécifiques en termes de personnel, de technologie et d’infrastructure. Cela nécessite un financement solide – d’autant plus lorsqu’on devient soudainement l’un des acteurs clé de tout le pays. »
C’est exactement ce qui s’est passé en mars 2020, poursuit Alain Leriche, lorsque le passage –soudain- sous les feux des projecteurs a eu lieu : « À l’époque, nous ne savions pas exactement ce qui attendait le LNS, et le pays tout entier. Cependant, il était clair pour nous que quelque chose de grave se produisait et que nous devions nous y adapter. Pour le service financier, cela signifiait que nous devions nous préparer à une situation dans laquelle des achats importants devraient être effectués – et les fonds correspondants mis à disposition. » |
Cette situation s’est effectivement produite, et les dépenses correspondantes ont dû être effectuées dans une grande variété de domaines. Alain Leriche : « Cela allait de l’achat complet de vêtements de protection aux investissements dans l’infrastructure de test, en passant par des frais de personnel et d’informatique imprévus. Dans le cas de ces derniers, le passage généralisé en télétravail s’est avéré être une source de coûts inattendue. »
Alain Leriche poursuit : « Comme beaucoup d’achats effectués étaient très urgents, les paiements correspondants devaient également être effectués rapidement. A l’inverse, le LNS est aussi un prestataire de services, par exemple pour des laboratoires privés ou les hôpitaux du pays. Nous avons donc dû veiller à l’efficacité de notre propre facturation. Ce fut également important vis-à-vis de nos partenaires et financeurs, qui avaient confiance en notre professionnalisme. »
Le LNS s’est montré digne de cette confiance, comme le souligne Alain Leriche : « Nous avons reçu beaucoup de retours positifs de nos partenaires. Il en est principalement ressorti que nous fûmes et restons hautement responsables et efficaces avec les ressources qui nous ont été et sont octroyées. Cela n’aurait pas été possible si nos partenaires publics ne nous avaient pas soutenus dès le départ. Et bien sûr, c’est aussi le résultat de la flexibilité, de l’esprit d’équipe et de l’engagement individuel de nos collaborateurs. »
Téléchargez le rapport annuel 2020 du LNS sous: https://lns.lu/publication/annual-report-2020/